La Kizomba .

La Kizomba est la dernière danse latine à la mode en réalité elle est africaine originaire d’Angola.

Elle est née dans les années 1980 ayant pour racine la semba africaine dont on ne peut s’empêcher de penser que c’est un retour aux sources de la samba brésilienne en extrêmement ralentie et marquée également par la musique zouk des Antilles

Rythmiquement elle se caractérise par la superposition de deux rythmes dont l’ossature est la la rythmique de basse presque identique à la samba (donc en ralentie)…. la samba se danse sur le rythme de deux temps : croche pointée double croche noire que l’on peut compter pour les danseurs de la façon suivante 1&…a 2---- 2&…a 2----3&…a 2 ----4&…a 2 (sur 8 temps)

la kizomba a un rythme de base de quatre temps : croche pointée double croche   silence  (1/2t) croche-- que l’on pourrait compter de façon simplifiée : 1&…a   &2 ---- 3&…a &4 .les temps n°2 & 4 arrivent légèrement plus tard et sont donc plus courts

Puis le bongo vient habiller ce rythme de base avec quatre temps dont chacun est décomposé en quatre quarts interprétés de façon différente (v=1/4t   ou double croche L=1/2t ou croche )

   vLv –vvL-- L vv-- vvL ce qui donne la rythmique caractère typiquement africain et complexe….

La danse maintenant par sa lenteur elle est langoureuse et sensuelle. La musique fait penser à une samba qui aurait échangé son exubérance et sa rapidité propre aux marches de carnaval contre une sensualité concentrée sur le couple de danseurs.

La position fermée ressemble à celle du tango argentin en pyramide ou les deux têtes les deux épaules s’appuient l’une contre l’autre souvent étroitement enlacées. Le milieu du corps s’écarte un peu de façon à ce que le bassin soit libre de dessiner des petits cercles des huit et des bascules et des ondulations. Les pieds quant à eux s’écartent un peu plus mais n’ont pas la place suffisante pour décrire des figures complètes de samba ou autres danses latines qui sont seulement amorcées.

Les danseurs s’appuieront sur les temps forts en quatre temps (oubliant les croches et les silences) ou en trois temps répétés quatre fois c’est-à-dire 12 temps. Afin de pouvoir se déplacer on utilisera des positions déboîtées pour pouvoir avancer ou reculer effectuer des corta jaca avant arrière ; un des pas de bases sera celui de la samba dans le sursaut n’est pas effectué… au fil de la progression on verra apparaître des petits pas chassés (double rythme 3&4) des huit (ou Ocho du tango argentin) les quarts de tour en trois temps et des positions ombre très serrées collées.

Si la rythmique des pieds est extrêmement simple au niveau débutant, le travail du bassin des cavalières demande beaucoup de souplesse et de rapidité et nous fait rentrer dans ce que j’appellerai l’impression d’hyper sensualité de cette danse angolaise qui puise dans les racines dans la danse africaine.